1. Problèmes de temps et de coût
La participation demande du temps et peut coûter cher à l’entreprise. Faire participer les collaborateurs de l’entreprise, à la résolution d’un problème par exemple, peut s’avérer inutile et coûteux à l’entreprise car les ressources mobilisées ne détiennent pas forcément l'information pertinente et/ou l’intérêt à la résolution de ce problème.
2. Résistance du personnel
Tout l’art est de savoir jusqu’où faire participer les collaborateurs.
Le management participatif n’est pas accepté de la même manière par tout le monde, certaines personnes n’éprouvent pas le besoin ni l’envie d’une participation plus grande dans leur travail.
Certains collaborateurs peuvent donc faire de la résistance à la mise en place d’un management participatif.
3. Remise en cause des structures formelles de l’entreprise
Avec l’introduction des formes plus participatives dans le management, des changements sont à opérer au niveau des relations hiérarchiques. La participation des collaborateurs introduit plus d’autonomie, favorise l’émergence de leaders naturels et nécessite un recadrage des responsabilités de chacun.
La conception de l’activité de supérieur hiérarchique est revue : anciennement seul responsable de la gestion, de la motivation, du contrôle et de la coordination, il partage dès lors ses responsabilités et son pouvoir de contrôle.
4. Incapacité d'adaptation aux situations de crise
Les situations de crise ne permettent pas l’utilisation de la participation. Certaines circonstances exigent une prise de décision autoritaire. C’est ce qu’on appelle le management de crise. L'incertitude à laquelle le manager doit faire face suppose qu’il démontre la légitimité de son statut en prenant les rênes de l’entreprise.
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