Comme toutes les décisions stratégiques, la volonté de mettre en place l'autocontrôle ne peut émaner que de la direction.
Avant de permettre aux opérateurs de contrôler eux-même leur travail il est nécessaire de s'assurer que les deux prérequis suivants sont remplis :
1. Le déroulement du (des) processus choisis doit permettre la mise en place de l'autocontrôle.
2. Les éventuelles résistances techniques, humaines, économiques, environnementales sont levées.
Pour les valider la mise en place d'un groupe de travail est conseillé, il a pour mission de :
· chiffrer l’opération,
· définir un secteur expérimental,
· informer le personnel,
· définir les indicateurs pertinents et mettre en place un tableau de bord,
· choisir la ou les caractéristique(s) suivie(s) et moyen(s) de mesure associé(s),
· définir la méthode d’autocontrôle la plus pertinente :
* le contrôle à 100% de la production,
* le contrôle d'un échantillon de la production,
* la maîtrise statistique des processus,
· définir éventuellement les formations nécessaires,
· établir un planning de mise en place.
A partir des résultats obtenus par le groupe de travail il s'agit d'officialiser la démarche d'autocontrôle en mettant en place les procédures, instructions nécessaires, éventuellement former les personnels. La démarche devient une opération à part entière intégrée dans le déroulement des processus, du système. Dès lors il s'agit de ne pas oublier d'enregistrer les résultats obtenus par l'autocontrôle, toujours dans la logique de l'amélioration continue. Souvenons-nous :
Pas de qualité sans contrôles
Pas de contrôles sans mesures
Pas de mesures sans enregistrements
Pas d’enregistrements sans analyses
Pas d’analyses sans actions correctives
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