samedi 7 novembre 2009

LE KANBAN (1)


"Plus une entreprise a des stocks, moins elle a de chances d'avoir ce qu'il faut"
Taïchi Ohno

En visite aux Etats-Unis, Taïchi Ohno observa comment les rayons des supermarchés étaient réapprovisionnés dès que le niveau des articles atteignait un seuil minimum établi.

Il adapta ce système en mettant au point un système permettant de ne pas produire de pièces nécessaires à la production tant que le stock de réserve n'était pas atteint. Exactement ce qui se passe avec la jauge des réservoirs de voiture, un témoin lumineux s'allume au tableau de bord lorsqu'elle arrive dans la réserve, pour prévenir le conducteur qu'il est temps de faire le plein.

Au niveau d'une entreprise, d'un service, le principe général est de fournir les articles "juste à temps" dans les différents stades des processus en fonction d'un cadencement de production établi ("takt time") pour pouvoir "lisser" la production, tout en ayant les moyens de l'adapter facilement sans avoir "d'à-coups" dans les ateliers.

Pour mettre en place ce principe, il utilisa non pas des témoins lumineux mais des étiquettes, KANBAN en japonnais. La méthode KANBAN était née, elle permet de répondre aux besoins des clients dans les délais et en fournissant des produits de qualité sans stocker excessivement.

Elle présente l'avantage de ne pas avoir de stocks importants, de rendre la production plus flexible. Néanmoins elle nécessite d'avoir des processus très bien établis, et qui intègrent le fait que la prise de décision soit confiée aux responsables d'atelier et aux contremaîtres pour la gestion de la production et des stocks.

De plus, elle nécessite de mettre en place des relations mutuellement bénéfiques avec les fournisseurs, qui doivent accepter de produire sur le même principe pour fournir leur produits "juste à temps".



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